Nicolas MOLINS, SPEAKER du 55ème NATIONAL à pétanque de Pézenas
Nicolas, tu seras le speaker du prochain 55ème National à pétanque de Pézenas, ce n’est pas la première fois, dis-nous quand cela a commencé ?
Cela a commencé il y a 3 ans, c'est Laurent Causse speaker reconnu et ami , qui avait décelé en moi des qualités pour faire ce métier , et donc il m'a incité à essayer. cette même année Laurent ne pouvait pas être à Pézenas et il m'a demandé avec l'autorisation de Michel Champvert et de son bureau de le remplacer. J'ai accepté le challenge et ça m'a plu. D'ailleurs je vais bientôt arrêter la pétanque pour me consacrer entièrement à cette nouvelle passion . Je tiens énormément à remercier ce national qui m’a donné ma première chance chez moi, je lui serai toujours fidèle et je lui donnerai toujours ma priorité.
L’histoire de la pétanque s’écrit à Pézenas. Quel regard tu portes sur le palmarès du National de Pézenas ?
Quand je vois les joueurs qui ont marqué l'histoire d'un des plus vieux national de France , je me dis que l'élite de la pétanque avait l'habitude de se donner rendez-vous à Pézenas sur le Pré Saint-Jean . J'ai vu des "galeries" à Pézenas digne d'une Marseillaise.
Que penses-tu du cadre où se déroule le National ? Le carré d’honneur est sélectif d’après les joueurs car les terrains sont naturels, selon toi est-ce que cela va nuire au spectacle ?
Le cadre du Pré Saint Jean est exceptionnel, cela reste un cadre naturel, qui demande énormément de technique, de précision et qui est aussi difficile au tir qu'au point . C'est un national où le pointeur à l'occasion de se mettre en valeur. Vous savez il y a 3 ans la DREAM TEAM (Lacroix-Suchaud-Quintais) s'était réformée le temps du National de Pézenas et je peux vous dire, que du spectacle ils en ont donné, donc tout est une histoire de niveau. Après c'est clair qu'il est très sélectif mais c'est ce qui fait que les joueurs adorent PEZENAS
Nicolas, tu es un excellent joueur de pétanque, pas de regret de ne pas être boules en main sur le Pré Saint Jean ?
J'ai toujours un pincement au cœur lorsque je donne le coup d'envoi d'un national, mais je sais que si je veux réussir à avoir le niveau d'un LAURENT CAUSSE ou d'un MARC ALEXANDRE dans l'animation je me dois de faire des choix même si ça me déchire le coeur . Après je me suis toujours investi à fond dans mes décisions donc mon futur proche c'est l'animation.